Il se déroule dans un grand parc, non loin de l'étang. L'ambiance est au rire et à la détente et plutôt à la bière. Mais au bout d'un temps un drôle de son nous parvient. Etrangement au lieu de tendre l'oreille, nous tournons la tête. J'aperçois deux hommes et un couffin. Non pardon. Trop facile. Deux hommes et un chaudron de belle forme. L'un, accroupi, semble retenir quelque chose entre ses doigts. L'autre, debout et penché semble caresser, d'une main, de l'autre, deux longs filaments. Des "chanteurs de joncs" ! Excellent, nous nous levons et allons voir et entendre. Champagne pour Rozenn. Au bout de quelques minutes à peine, d'étirements mouillés et remouillés -il y a de l'eau dans le chaudron- l'eau est traversée de frissons et soudain rejaillit en milliers de petites bulles : ça saute à tout va dans le chaudron qui émet alors un son ressemblant à celui d'un deedjiridoo. Pas si facile que ça à faire. Je m'y essaie. Plusieurs fois. Je doute de moi. Quand le frémissement survient, quand les petites bulles se mettent à clapoter graciles, c'est la joie. Merci Yann, Didier et Hélène. Un couple nous rejoint, attiré par le son étrange émis par le chaudron. Son, musique, musique, peinture, juin, gémeaux.... De quoi faire. Au moins quatre gémeaux sur le site... sans compter ceux qui nous resteront inconnus parmi les nombreux groupes éparpillés sur les pelouses du parc. Je pense à ce blog. Nouvel abécéd'R à concocter pour Dominique et Rémy et leur fils. Au revoir et belles journées à tous et toutes. (Yann, le blog où le site http://www.lcomlania.com/ est à ta disposition pour recevoir le texte sur l'eau) *** Disons que je n'ai trouvé que cette superbe illustration. Le port du chaudron se différencie selon les lieux, les cultures et on le voit, le sexe . Disons que plus jamais je n'oublierai mon appareil photo car le chaudron de Yan était autre, et plus, ... oui oui oui oui et encore, mais oui oui oui oui et davantage. Photo Yann : si on veut on peut dit-on.(toulouzen@laposte.net)
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